Partie 1
La Flotille
Du VAP:
Miles sur Water Rat
Vincent sur Le Major
David & Niky sur Valentine IV
Avec:
Anthony sur Sarum
Patrick sur Salvo
Frédéric sur Marc’h Mor
Mark (sans bateau)
David (sans bateau) depuis le jeudi
Le lundi 6 Septembre, à 8h, le matin, notre belle flottille sortait de la Rochelle pour une première escale au port le Douhet.
Une très belle matinée, chaude et ensoleillée, mais avec très peu du vent !
Pendant une heure et demie, nous avons avancé doucement mais à midi cette brise nous abandonnait. A l’arrêt, les occupants de Valentine IV ont alors reçu la visite de leur voisin d’à côté, à Usseau : Jean-Luc, et son copain Kristoff à bord leur zodiac pour une journée de pêche !
David a alors ramé pendant une heure pour retrouver les autres mais le corps s’échauffait et au final, a démarré le moteur… Avec tous les autres aussi au moteur, la flottille trouvait le tout joli petit port du Douhet sur l’ile d’Oléron. Avec l’assistance de l’équipe super-serviable du port tous les bateaux ont trouvé leurs emplacements.
Nos marins ont trouvé un peu d’ombre pour manger leurs sandwiches et se reposer, avant de déménager vers un agréable petit bar pour quelques bières ! Mark et Miles (l’équipe de Water Rat pour ces premiers jours) ont déniché une belle plage pour nager. Un peu plus tard l’équipe se trouvait dans un restaurant du port pour manger ensemble et fêter ce bon début de la semaine.
Le lendemain, direction l'île de Ré avec un vent fort du SE, des rafales, un ciel bien couvert et la houle intéressante, tout le monde a choisi de prendre un ris pour quitter le port après un petit-déjeuner sur le ponton.
La mer était bien agitée mais pas trop méchante. Dans cette phase, la première catastrophe du rallye a eu lieu : Patrick a perdu son chapeau emporté par une rafale ! En approchant le pont de l’ile de Ré le vent a tourné vers l’Est puis l’ ENE, et au large du phare Chauveau, voilà la deuxième catastrophe arriver : notre ami Vincent a souffert une défaillance importante (du bateau pas de lui-même). Ecoutez notre ami : « Après plusieurs mois de rénovation et de modifications, je n'ai pas eu le temps de faire assez de tests sur l'eau pour peaufiner les réglages du Major. Trois petites sorties par temps calme avant la virée internationale dans Les Pertuis par temps musclé !
Autrefois emplanté, mon mat est maintenant sur jumelles, du coup l'étai est relié à une drisse qui passe dans une poulie en tête de mat et redescend jusqu'à un taquet le long du mat.
J'avais une vieille drisse pour étarquer l'étai, j'ai fait une jonction drisse-étai par surliure rapide et provisoire en attendant de mettre une jolie drisse toute neuve...ben je n'ai pas acheté la jolie drisse, j'ai oublié que j'avais une surliure de m.... et vogue la galère ! Après 5 sorties, dont 2 en pleine compétition internationale dans des conditions bien physiques, contre des Anglais et un Breton, le divorce a été prononcé entre un jeune étai et une vieille drisse.
Résultat : petite montée d'adrénaline lorsque le mat a commencé à basculer vers l'arrière, j'ai affalé la grand voile, accompagné le mât sur son support arrière, installé le moteur électrique, dit au revoir à mes amis de la DCA et suis revenu vers Port-Neuf pour réparer et me remettre de mes émotions...avant de repartir rejoindre toute la bande à La Flotte en Ré. »
Tout le monde était déçu ; nous avons pensé que c’était la fin pour Vincent.
La flottille continuait après le pont, en trouvant des conditions plus agréables pour entrer au petit joli port de la Flotte pour la deuxième escale.
Au bar lors des bières obligatoires, tout le monde était un peu triste de perdre notre ami. Mais, à l’entrée du resto pour manger David a téléphoné à Vincent pour se rassurer et voir s’il allait bien, et – bonnes nouvelles – Vincent disait qu’il avait fait les réparations nécessaires, rechargé la batterie de son moteur, mangé son sandwich et était déjà reparti du Port Neuf pour rejoindre l’équipe ! Et bien il arrivait à l’heure pour manger ensemble – quel héroïsme ! (Mais, nous avons bien noté qu’il arriva quelques 15 minutes trop tard pour payer les bières. De la chance ou la précision militaire? A discuter…).
Heureusement les orages et la pluie prévus durant cette nuit, sont passés loin de la Flotte. Ce fut donc pour nous une nuit calme.