La dérive est en acier de 10mm d’épaisseur ….. 70 kilos.
J’ai un ami qui est ferronnier et il l'a découpée en utilisant son appareil de ‘découpe au plasma’.
Je l’ai bien nettoyée et lui ai donné deux couches de peinture époxy (peinture ‘deux pots’ avec durcisseur: bi-composant).
Toutes les autres pièces métalliques étaient fabriquées en acier inoxydable (304L – parce que il l’avait en stock et l’inox 316L est très cher).
Le beaupré a été réalisé en Pin de Parana.
Il est large et plat pour éviter d’avoir besoin de "haubans".
Il est collé à l'époxy et fixé avec quatre boulons à travers le pont avant.
A son extrémité arrière se trouve un grand taquet pour attacher les amarres.
Le gréement est fait en ’Dyneema’.
Je suis allé a mon magasin d'accastillage préféré (Atlantic Loisirs à La Rochelle) pour acheter des câbles en inox pour l’étai et les deux haubans mais le vendeur m’a convaincu d’essayer le Dyneema et m’a donné une leçon sur l’épissage.
J’ai donc acheté l’outil special et les ai fait moi même. C’est rapide et facile a faire.
J’ai acheté les voiles chez Anne Bouteloup de la Voilerie la Brigantine à Saint Pierre d’Oléron.
Le Yuloh. C’est une expérience !
J’ai recherché des plans sur internet et regardé quelques films de yulohs utilisés en Chine.
Ça devrait être assez long pour être efficace; j’ai donc décidé de le faire en deux morceaux...
Je ne sais pas encore si ça marchera - je ne l’ai pas encore essayé !
Voilà – c’est fini !
J’ai navigué deux fois sur La Charente au moteur.
Il y avait une petite fuite dans le puits de dérive, mais facilement réparée.
J’ai également navigué une fois en eau salée, sur La Seudre, à la voile.
Cet essai s'est très bien passé mais il faut attendre le printemps pour faire un vrai test en mer....