Aussi, dans cette optique, le soutien d’un appendice extérieur s’impose : une échelle, bien utile pour remonter au sec.
Une fois définie la problématique, le plan s’annonce plein de contradictions : une échelle oui, mais suffisamment solide et pratique pour pouvoir être utilisée facilement et supporter notre poids, suffisamment compacte pour pouvoir être logée dans nos canots de manière commode.
Si on trouve facilement dans le commerce de « magnifiques » produits en inox ou en aluminium, ils restent onéreux et sont souvent inadaptés à la facture de nos jolis canots.
L’option « échelle de corde » peut être séduisante au premier abord mais s’avère, à l’usage peu fonctionnelle : le pied sur le « barreau » inférieur a vite fait de se retrouver sous la coque nous contraignant à une position très inconfortable et peu amène à nous faire conserver notre flegme naturel …
Une solution correspondant à l’esprit « voile-aviron » réside peut être dans la conception et la fabrication de cet appendice.
Certains s’y sont déjà penchés, et on peut relever cet exemple émanant d’un Sud-Africain qui a conçu et testé cette échelle pour son canot, un Drascombe. Cet exemple a été reproduit aux Pays Bas, entre autres.
Bien entendu, il demande à être adapté à la forme particulière de chaque coque, mais permet de comprendre le système.
Il utilise du simple contreplaqué, des charnières inox, des vis ou boulons, et un peu d’huile de coude.
L’avantage réside dans le repliage de cette échelle qui lui permet d’être compacte, et donc d’être stockée facilement dans nos petits bateaux.
Attention, sur le plan, ce sont des mesures impériales qui sont indiquées, à « traduire » en mesures métriques comme dans le tableau ci-contre (petit exercice mathématique plein de subtilités, bon pour des neurones confinés …) :
Il n'y a plus qu'à s'y mettre...